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L'amour dans le Coran, d’après Mohamed Saïd Ramadân al Boutî
L'amour dans le Coran, d’après Mohamed Saïd Ramadân al Boutî
L'amour dans le Coran, d’après Mohamed Saïd Ramadân al Boutî

L'amour dans le Coran, d’après Mohamed Saïd Ramadân al Boutî

YID-L'-0570-S

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L'amour dans le coran, d'après Mohamed Saïd Ramadân al Boutî 1929-2013

« L'amour est fortement présent dans le coran car il joue un rôle remarquable dans la vie des individus et des sociétés »
« Le Coran s’adresse aux facultés intellectuelles de l’homme, l’incitant à réfléchir, autant qu’il parle son Coeur, l’encourageant à aimer. »
« Lorsque l’amour de Dieu est absent du cœur de l’homme, celui-ci sera habité par l’amour des altérites. Si le cœur de l’homme est rempli de l’amour divin un rayonnement se dégagera de cet homme en adoucissant toute difficulté autour de lui dans cette vie. »

 

Biographie de l'auteur :

Muhammad Saîd Ramadân Al-Bûtî, orthographié aussi Al-Boti et Al-Bouti, est un théologien musulman. Il était à la tête du département des Croyances et Religions de la Faculté de la Sharî`ah, à Damas. Il prêchait régulièrement dans les mosquées de la capitale syrienne, ainsi que d’autres villes syriennes où des centaines de musulmans et de musulmanes venaient assister à ses cours, sermons et conférences. Il est l'auteur de plus d'une quarantaine d'ouvrages dont beaucoup sont traduits en plusieurs langues dont le français. Il arrivait à la 23e position du classement des 500 musulmans les plus influents de 2009. Cheikh El-Bouti a été assassiné le 21 mars 2013 à Damas.

  • Jeunesse:

Mohammed Saïd Ramadan Al-Bouti est né en 1929 dans le village de Jilka sur l’île de Buthan (d'où il tire son nom) en Turquie non loin de l'Irak. Il est le fils d'un mollah empreint d'ascétisme et de piété. À l'âge de 4 ans, lui et son père émigrent à Damas, où il effectue son cycle secondaire à l'Institut de formation islamique, pour fuir le régime de Mustafa Kemal Atatürk. En 1953, il part étudier à l’Université d’Al-Azhar, à la Faculté de la Loi islamique. Il y obtient, en 1955, Al-`Alamiyyah, le plus haut diplôme délivré par Al-Azhar à cette époque. Il étudie ensuite à la Faculté de la langue arabe d’Al-Azhar, et obtient son diplôme la même année. En 1960, il enseigne à la Faculté de la Religion à l’Université de Damas où il occupe plusieurs postes hiérarchiques.

  • Activités

Al-Bouti est l'auteur d'une quarantaine d'ouvrages traitant de sciences de la religion, de littérature, philosophie et sociologie. Il était à la tête du Département des Croyances et Religions de la Faculté de la Sharî`ah, à Damas où ses lectures rassemblaient tous les vendredis des centaines de musulmans. Il avait participé à de nombreuses conférences et colloques à travers le monde. Il écrivait occasionnellement des articles pour des journaux musulmans et répondait aux questions relatives à l'islam et sa pratique à travers des fatwas publiées sur Internet8. Il s'était rendu en France à de nombreuses reprises pour des conférences et des inaugurations de mosquées. Il était membre de la Société royale de recherche en civilisation islamique à Amman, en Jordanie, ainsi que du Haut Conseil de l'Université d'Oxford en Grande-Bretagne. Al-Bouti parlait couramment le turc, le kurde et avait de bonnes notions d'anglais.

  • Auteur

L'écrivain est particulièrement apprécié pour sa méthodologie et son humilité. Al-Bouti est un représentant typique de l'école traditionnelle du Moyen-Orient, il s’oppose en cela aux fondamentalistes d’Arabie saoudite. Fervent défenseur de l'autorité des 4 écoles de jurisprudence (madhhab), il qualifie leur éventuelle disparition comme « la plus dangereuse innovation menaçant la Sharia »". Dans un de ses livres, il accuse les salafistes modernes de manipuler le terme "djihad" dans leur intérêt, il souligne l'importance de la jurisprudence islamique (fiqh). Ses livres et essais traitent des fondements de l'islam et de ses réflexions sur la Civilisation islamique dans le monde moderne. Il est l'auteur d'une série d'ouvrages sur la question de la prédestination et du libre arbitre.

  • Prises de positions et polémiques

En 1994, dans son ouvrage Djihad en Islam, il s'oppose à la fatwa controversée d'Al Albani ordonnant aux musulmans de quitter la Palestine.

En 2004, à Strasbourg, il dénonce la loi française sur les signes religieux dans les écoles publiques, qu'il désigne comme une tentative pour faire exploser la famille musulmane. Il surprend son auditoire en qualifiant les représentants musulmans qui soutiennent cette loi du terme Arabe « Mounafiquoun » (hypocrites) alors que le recteur d'Al-Azhar Mohammed Tantaoui venait de donner sa caution à cette loi en présence du ministre de l'Intérieur français Nicolas Sarkozy.

En octobre 2010, il écrit une fatwa selon laquelle celui qui reconnaît la loi islamique mais ne peut pas l'appliquer n'est pas un apostat mais celui qui ne la reconnaît pas et refuse de l'appliquer est un apostat.

Le 13 juin 2011, pendant la répression de la guerre civile syrienne, il publie une fatwa interdisant aux militaires de tuer des civils.

  • Mort

Cheikh al Bouti a été assassiné le 21 mars 2013, lors d'un attentat-suicide terroriste dans la mosquée Al-Imane de Damas faisant 49 autres victimes, dont des civils16. Le régime met en cause les rebelles. Mais la BBC avance une autre version, qui au vu de la vidéo émet des doutes sur la possibilité qu'une explosion qui n'a pas endommagé la table sous laquelle la bombe était placé, ait pu tuer 50 personnes, elle s'appuie aussi sur le fait qu'aucune trace de bain de sang n'a été retrouvé sur les lieux de l'assassinat. Ainsi que sur la présence d'un homme mystérieux, qui juste après l'explosion, alors qu'al Bouti semble être sonné, s'approche très calmement de lui, lui tient la tête de sa main gauche et semble lui injecter ou lui glisser quelque chose, et c'est à ce moment que la tête d'al Bouti bascule sur le côté droit, et se met a saigner du côté gauche et de la bouche. À la vue de ces éléments la BBC émet l'hypothèse que le meurtre aurait pu être perpétré par le régime Assad.